From 81d6dbd2c402825d9f7c7347d633b6b755d099f5 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Jean Sirmai Date: Sat, 3 Apr 2021 11:15:43 +0000 Subject: [PATCH] =?UTF-8?q?L'emploi=20des=20gem-graph=20est=20guid=C3=A9?= =?UTF-8?q?=20par=20les=20choix=20suivants:?= MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit --- readme.md | 59 ++++++++++++++++++++++++++++++------------------------- 1 file changed, 32 insertions(+), 27 deletions(-) diff --git a/readme.md b/readme.md index 8e870a9..ca4ade8 100644 --- a/readme.md +++ b/readme.md @@ -6,42 +6,47 @@ #### NB "dirigé" ne signifie pas "orienté": un graphe est orienté si l'un de ses nœuds est sa racine. -### Les multigraphes géométriques dirigés ont des propriétés qui les rendent aptes à la représentation de phénomènes complexes. gem-graph est un logiciel qui permet la modélisation en réécrivant un multigraphe géométrique dirigé. +### Les multigraphes géométriques dirigés ont des propriétés qui les rendent aptes à représenter de phénomènes complexes. 'gem-graph' est un logiciel qui permet de modéliser de tels phénomènes par réécritures successives d'un multigraphe géométrique dirigé. --- Face à la difficulté de calculer l'évolution des systèmes complexes définis par - une grande diversité d'objets et - une grande diversité d'interactions, + - une grande diversité d'objets et + - une grande diversité d'interactions, -La justification du graphe de gemmes est: +L'emploi des gem-graph est guidé par les choix suivants: 1. Représenter l'espace 2. Un espace discret (non continu) 3. Un espace uniforme et cartésien -4. Des liens peuvent être établis entre certaines de ces unités - Ils permettent de dessiner des objets (parties connexes isolées du graphe) et des situations (positions relatives des objets) - pour des raisons pratiques, il est pratique d'utiliser des flèches et de permettre d'en empiler un grand nombre d'un même nœud à un autre -5. Un automate, c'est-à-dire un ensemble d'états et de transitions peut réécrire cet espace, avec gestion de version -6. Les états peuvent représenter l'espace - Ici, l'espace peut être compris comme une représentation ou une approximation d'un espace réel. - Mais un état peut être aussi bien un espace qu'un ensemble de symboles (ex: balises) - qui peut être dessiné dans le graphique en utilisant le même codage ou il peut s'agir de n'importe quelle association des deux. -7. Les transitions sont toutes les combinaisons d'un seul type de transition élémentaire constitué de: - - une seule condition (combien de flèches à cet endroit? - comparer à un nombre prédéfini)) - - une seule affectation (définir n flèches au même endroit) -8. Le codage des informations statiques (états) et des informations dynamiques (transitions) est distinct. - Le but de cette restriction est de maintenir une stricte homogénéité des règles (cf. §7) - qui est la condition de leur gestion et édition automatiques. -9. Contrainte sur la granularité: la portée des flèches entre les unités spatiales est majorée par l'espace local (discret/continu ?) -10. Le calcul est local, aléatoire (choix d'orientation de l'espace local, choix du résultat des actions de deux règles dont l'ensemble de conditions est superposable), asynchrone -11. Les interfaces sont possibles avec des modèles de fermions statistiques et/ou continus. - Les temps et les espaces se superposent alors et les conditions à des variables locales intensives - (concentrations, températures, débits, etc ...) peuvent être accédées au moyen d'une condition spécifique de gem-graph -12. Des interfaces sont possibles avec des représentations de bosons. - Les temps et les espaces sont alors superposés et les conditions sur des variables locales intensives (flux, section efficace, etc.) -13. La topologie, la dimension et la magnitude de l'espace ne sont pas contraintes -14. Représenter et optimiser les graphes +4. A cet espace est superposé un graphe géométrique, qui permet d'éditer des liens entre certaines des unités de l'espace. + Ces liens permettent de dessiner des objets (parties connexes isolées du graphe) et des situations (positions relatives des objets) + L'utilisation de flèches plutôt que des lignes et la possibilité d'en mettre un nombre quelconque allant d'un même nœud à un autre sont des optimisations. +5. Un automate, c'est-à-dire un ensemble d'états et de transitions, peut réécrire ce graphe et en gérer les versions successives (l'histoire des transitions) +6. Les réécritures sont locales, asynchrones et aléatoires: + - le calcul est effectué dans un espace local préalablement préempté. + - la portée des flèches est majorée par l'étendue de cet espace local. + - l'orientation et l'emplacement de chaque espace local sont choisis aléatoirement (pour optimisation: par tirage au sort d'une flèche dans l'espace global) + - si l'ensemble des conditions de plusieurs règles est identique, l'une d'entre elles peut être tirée au sort (d'autres algorithmes de choix sont possibles) + - une fois le calcul effectué, le résultat du calcul est intégré à l'état global et la préemption est levée. +7. Tous les états sont des états de l'espace, c'est à dire des représentations approximatives d'un espace réel. + Mais tout ensemble de symboles qui peut être dessiné en utilisant des flèches (ex: noms, balises, adresses) est également un état. + De tels états peuvent être associés à un état de l'espace à des fins d'optimisation (ex: pour faciliter l'identification des objets et des situations). +8. Les transitions sont toutes les combinaisons d'un seul type de transition élémentaire. Une transition élémentaire associe: + - une seule condition (combien de flèches à cet endroit? à comparer à un nombre prédéfini)) + - une seule affectation (assigner n flèches à cet endroit) +9. Le codage des informations statiques (états) et des informations dynamiques (transitions) est distinct. + Le but de cette restriction est de maintenir une stricte homogénéité des règles (cf. §8) + Cette homogénéité est la condition de leur gestion automatique. Celle-ci permet leur évaluation (conformité, cohérence,...), comparaison, présentation, édition, + et la fabrication d'arbres permettant de les regrouper différemment selon la fonction attendue (exécution du calcul, classification par l'utilisateur,...). +10. La topologie, la dimension, la magnitude et la granularité de l'espace ne sont pas pré-contraintes: elles sont choisies par le concepteur du modèle. + Plusieurs granularités locales peuvent coexister et être associées à des représentations vectorielles. +11. Des interfaces sont possibles avec d'autres modèles représentant des bosons et/ou de fermions dans un espace en fonction du temps: + Après superposition des temps et espaces des différents modèles, les variables locales intensives des autres modèles + (concentrations, températures, débits, flux, section efficace, etc ...) peuvent être accédées au moyen de conditions spécifiques par le gem-graph. + L'écriture dans les autres modèles doit être possible pour la cohérence de l'ensemble. +12. Plusieurs modèles de gem-graph peuvent être additionnés (états et transitions) si leurs paramètres sont compatibles. Ces processus peuvent être assistés. +13. Des représentations et optimisations des gem-graphs par équivalents non géométriques sont possibles (ex: pour évaluation / optimisation par IA) ---